Eh bin cela un bout de temps que je n'étais pas venue bavarder !
Désolée ,boulot ,petites et grandes préocupations ,un peu beaucoup
de fatigue et voilà ,le tour est joué ,absence ,absence ........
J'avais depuis fort longtemps mis de côté cet article
trouver sur un blog des amis des chevaux :
En Australie, des chevaux arborent des coiffures très originales. A l’initiative d’un photographe qui ne manque pas d’idées géniales, des chevaux ont été relookés avant de jouer les stars le temps d’une séance de photos.
Voiçi le beau Misty !
La talentueuse Harmony !
La belle Florence !
Pas mal hein !
Pour ma part je ne posséde pas de cheval ,mais j'admire
cet animal .
Un cheval c'est fort ,du muscle ,c'est beau élégant ,
criniére au vent c'est magnifique , royal ,à côté d'un cheval je me
sens impressionné par la masse ,la musculature ,mais en même temps ,
rassurée à l'abri ,un genre de protection !
Quand je pense qu'il y en a qui mange du cheval
brrrr !
Et ce soir je ne vais pas étre trés bavarde
because du boulot sur la planche ,mais je vous quitte avec
ce texte qui est dans mon petit carnet ,certes l'écrivain est une
grande gueule ,mais il en faut pour nous botter les fesses de temps
en temps !
Coup de gueule
Avoir davantage pitié des bêtes que des hommes, c'est pas très bien vu chez les hommes. C'est considéré comme une sorte de désertion, de trahison, voire de perversion ou d'infirmité mentale. mais bon dieu, nous sommes hommes par hasard. Tant mieux, j'aime bien comprendre le monde. Et c'est justement parce que je suis homme que je puis transcender cet instinct grégaire, irréfléchi, purement animal qui fait se serrer les coudes aux hommes, les incite à diviniser l'homme par-dessus toute créature. Réflexe spontané, réflexe normal. Normal chez une oie, chez un phoque, chez un hareng. Un homme devrait aller plus loin. C'est parce que j'essaie d'être vraiment, pleinement homme, c'est-à-dire une bête avec un petit quelque chose en plus, que je mets sur un pied d'égalité ce qui est homme et ce qui ne l'est pas. M'emmerdez pas avec votre st François d'assise, j'ai pas de paradis à gagner. Mon amour des bêtes est bien autre chose qu'un attendrissement devant le mignon minet, bien autre chose qu'une lamentation devant les espèces, j'm'en fous, je ne suis pas collectionneur d'espèces, des millions d'espèces ont disparu depuis que la première lave s'est figée. Seuls m'intéressent les individus. Mon horreur du meurtre, de la souffrance, du saccage, de la peur infligée fait de ma tranche de vie une descente aux enfers. Nous tous, les vivants, ne sommes-nous donc pas des passagers de la même planète? L'homme n'a pas besoin de ma pitié : il a largement assez de la sienne propre. S'aime-t-il le bougre! la littérature, la religion, la philosophie, la politique, l'art, la publicité, la science même n'intéressent les hommes que lorsqu'ils les mettent au premier plan, tous ne sont qu'exaltation de l'homme, incitations à aimer l'homme, déification de l'homme. Les bêtes n'ont pas, si j'ose dire, la parole. Elles n'ont pas d'avocat chez les hommes. Elles ne sont que tolérées. Tolérées dans la mesure où elles sont utiles, ou jolies, ou attendrissantes. Ou comestibles. Les hommes les ont ingénieusement classées en animaux « utiles » et animaux « nuisibles ». utiles ou nuisibles pour les hommes, ça va de soi. Les chinois ont patiemment détruit les oiseaux parce qu’ils mangeaient une partie du riz destiné aux chinois. De quel droit les chinois sont-ils si nombreux qu'il n'y a plus de place pour les oiseaux? Du droit du plus fort, hé oui ! voilà qui est net! Ne venez plus m'emmerder avec votre supériorité morale. Ni avec vos bons dieux, faits à l'image des hommes, par les hommes, pour les hommes. Si les petits cochons atomiques ne mangent pas l’humanité en route, il n'existera bientôt plus la moindre bête ni la moindre plante « nuisible » ou « inutile ». le travail est déjà bien avancé et le mouvement s'accélère. La mécanisation libèrera (peut-être) l'homme du travail « servile ». elle a déjà libéré le cheval : il a disparu. On n'a plus besoin de lui pour tirer la charrue, il n'existe quasiment plus à l'état sauvage, adieu le cheval. Oui, on en gardera quelques-uns, pour jouer au dada, pour le tiercé, pour le ciné, pour la nostalgie. L'insémination artificielle a déjà réduit l'espèce « bœuf » à ses seules femelles. Un taureau féconde -par la poste- des millions de vaches. Oui, on s’en garde quelques-uns pour les corridas, spectacle d'une « bouleversante grandeur » où l’homme, intelligence « sublime », affronte la bête, les yeux dans les yeux … Oui, on se garde quelques faisans, quelques lapins, quelques cerfs … pour la chasse. On se garde quelques éléphants pour que les petits merdeux aillent les voir dans les zoos, et quelques autres dans des bouts de savane pour que les papas des merdeux aillent y faire des safaris-photos après le déjeuner d'affaires. Pourquoi je m'énerve comme ça? Parce que je les voudrais semblables à ce qu'ils se vantent d'être, ces tas : un peu plus, un peu mieux que les autres bêtes. Mais non, ils le sont, certes, mais pas assez. Pas autant qu'ils croient. A mi-chemin. Et à mi-chemin entre ce qu'est la bête et ce que devrait être l'homme, il y a le con. Et le con s'octroie sans problème la propriété absolue de la Terre et de tout ce qui vit dessus, et même l'univers entier, tant qu'une espèce plus forte ou plus avancée techniquement mais tout aussi con ne l'aura traité lui-même comme il traite ce qui lui est « inférieur ».« Inférieur ». Rien que ce mot! Il y a même toute une hiérarchie.
François Cavanna
Ah si au fait une petite deception aujourd'hui
comme beau coup de françaises ,j'y est cru ce matin
il s'en est fallu d'un chouia pour que nos beaux bébés
les rugbymans deviennent champion du monde ,
Zut loupé ,ce sera la prochaine fois !!!